Je vous livre aujourd'hui une réflexion sur la délinquance, la prison et tout ce milieu sombre de notre monde....
N'importe quel homme a le droit de faire une erreur dans sa vie. C'est comme ça que l'on apprend. Bien sûr, ce n'est pas une raison pour ne pas punir les erreurs les plus graves et je ne suis pas là pour remettre en cause la justice. Mais je pense de mon côté que d'enfermer les gens en prison ne permet pas à tous de comprendre leurs erreurs...
Je m'explique, un homme qui perd la boule, pour X raisons, agresse, tue, vole, kidnappe, bref, fait une grosse connerie. Il se retrouve en prison. S'il a suivi une éducation "normale" (terme très relatif attention) il aura acquis suffisamment de valeurs morales et devrait avoir assez de remords et de compréhension à sa sortie de prison pour ne pas recommencer.
Mais un gars (ou une femme) qui a quitté l'école avant le bac, qui vit dans une pauvreté d'esprit continuelle parce qu'il n'a pas d'accès à la culture, ou si peu, quand il se retrouve dans un milieu avec de mauvaise valeurs morales, il finit pas se les approprier par défaut. Sans dire que certains ne retrouvent pas le bon chemin, tout ceux qui passent par la prison peuvent n'y voir finalement qu'un temps d'attente avant de pouvoir retrouver la liberté de recommencer à suivre leurs fausses valeurs. Et leur incarcération n'aura servi à rien...
Imaginons que ces personnes se voient obligées de suivre des "cours" de philosophie. Hors du milieu scolaire, je verrais plutôt des temps intenses de réflexions où le "professeurs" aura pour but de donner les clefs à ces gens pour qu'ils se réapproprient les bonnes valeurs morales en se basant sur les textes de philosophie et de lois. Pour qu'ils gagnent la sagesse qu'ils n'ont pu acquérir avant.
Je pense personnellement qu'un tel investissement dans les prisons serait un bon chose pour la société. D'abord, je trouve que c'est une sorte de rendu que la société leur doit parce qu'elle n'a pas pu leur assurer l'éducation qu'elle doit à chacun de ses citoyens. Ensuite c'est par respect pour l'égalité, où l'égalité passe aussi dans le droit à chacun d'avoir accès à la réflexion nécessaire pour prendre conscience de ses actes envers les autres.
Au final, j'ai de bons espoir qu'on puisse changer les gens. Selon moi, il y a du bon en tout homme, et si l'on se donne suffisamment de moyens, on peut trouver ce bon. Après, il est vrai que certain sont si durement toucher par la colère, la peur, la solitude, la haine, l'avarice et tous ces sentiments négatifs, qu'une vie humaine ne pourrait suffire à les en sortir. Mais au moins ceux-ci auront en mains toutes les cartes pour faire le point.
Ça peut être une excuse ensuite pour punir plus durement les récidivistes parce qu'"ils auront été prévenus" et je m'oppose pas vraiment à cette position, du moment que cette nouvelle punition reste dans en accord avec les droits de l'homme. Mais bien sûr, il faudra toujours s'assurer que ces réflexions soient menées à terme.
Qu'en pensez-vous ? Peut-on forcer des punis à être ammenés sur la voie de la sagesse ?
Ps: après relecture, je tiens à préciser que cette réflexion est faite dans notre situation actuelle des choses, il est vrai que dans un pays où l'éducation est optimale, la "délinquance" et le banditisme serait beaucoup plus bas, et ce système n'aurait pas lieu d'être (quoique...).
J'adore la pluie. C'est tout ce que le ciel peut nous donner, mais en même temps c'est tellement de chose pour nous.
J'aime la pluie. Ce sont les larmes du ciel, si nombreuses et si fortes. Il est si grand, si puissant que chaque jour, chaque heure, chaque minute, il pleure. Sans s'arrêter, de tout son corps et de toute son âme. Pour toujours et à jamais. Je suis un peu jaloux...
Cette pluie si forte nous a donné la vie. De même, elle nous la reprend aussi.
Je veux être comme lui, si grand, si transparent, si présent et pourtant si fin, si impalpable, si vide... Tout et rien. Immense et minuscule.
Quand il pleut je suis heureux, même je suis fier. Je vois que mon but est toujours là, qu'il me fait signe et qu'il m'attends.
Pourquoi ai-je l'impression d'être le seul à comprendre ? Pourquoi les gens n'aime pas cette présence si douce et si fraîche ?
La pluie lave, la pluie vivifie, la pluie est aimée par ceux qui la connaisse et détestée par ceux qui l'ont oubliée...
Regardez-la, laissez-la vous prendre dans ses bras, abandonnez-vous à elle... Le ciel ne fait pas de mal à ceux qui le reconnaisse...
1. Elfika le 30-12-2011 à 20:20:16 (site)
Salut, décidemment j'aime beaucoup ton blog ! Je trouve ce que tu dit de très interessant. J'avoue que je suis contente de trouver enfin quelqu'un qui trouve la pluie belle et qui l'aime.
Bonne soirée à toi,
Elfika
2. Lyokoi le 30-12-2011 à 23:20:50
Merci pour ton commentaire, ça me fais chaud au cœur. Je suis heureux de pouvoir t'intéresser par mes billets quelques peu bizarres...
Passe une bonne soirée toi aussi !
^^
3. Visiteur le 02-01-2012 à 18:12:16
Oui, la pluie est magnifique! Tellement belle, douce et prometteuse... Un vrai délice! Comme les sucreries, ne pas en abuser cependant! ^^
4. Lyokoi le 02-01-2012 à 18:47:21
Ne pas en abuser? Oo
Je trouve qu'elle est trop mal considérée pour ne pas y penser un peu chaque jour.
Personnellement, je ne vois pas comment on pourrait en abuser, tu veux bien m'expliquer?
5. Visiteur le 02-01-2012 à 18:54:21
Oui, abuser de la pluie... c'est comme tout!! Il est rarement conseiller d'abuser des choses, même les meilleures! Un exemple qui colle à la période des fêtes, abuser du foie gras par exemple... Oui je sais y'a rien en commun avec la pluie... Ce que je souhaitais signifier c'est de garder une part de considération pour chaque chose, la pluie c'est bien, le soleil aussi!! La pluie c'est bon pour la vie, mais pas quand il y en a trop, les glissements de terrains etc... chaque choses a pour moi ses bon aspects, mais aussi ceux qui le sont moins. C'est en cela que je disais de ne pas abuser, trop vénérer quelque chose (je sais bien que ce n'est pas ce dont il est question ici, j'extrapole un peu) amène à ne rien vénérer d'autre. C'est juste cela, garder en tête la balance d'équité.
6. Lyokoi le 02-01-2012 à 19:07:31
Atata! Si j'aime beaucoup la pluie, c'est justement parce je trouve le Soleil bien trop aimé à mon goût (et à tord surtout...) !
En tout cas ne t'inquiète pas, je connais tous les bienfaits de la plupart des éléments naturels vu que j'y ai fait plusieurs années d'études (géologie, astronomie et biologie). Mais comme ce blog n'est pas là pour que j'étale ma science je me retiens! ^^ ( je préfère le faire dans celui-ci : http://je-suis-intelligent.vefblog.net/ )
édité le 02-01-2012 à 20:08:14
7. Visiteur le 02-01-2012 à 22:27:55
Oui, je suis d'accord avec ça, y'a pas de soucis! Je ne remettais pas en doute tes connaissances qui semblent t'être si chères, non, c'était juste une modération. Ce n'est pas parce que quelque chose est sous-considéré (la pluie) qu'il faut faire la même erreur qu'avec ce qui est sur-considéré (le soleil), abuser de la valorisation sous prétexte d'originalité de la nouvelle considération. C'est juste cela, rien de bien transcendant, une simple modération, comme j'aime bien.
8. Lyokoi le 02-01-2012 à 22:52:26
Bah! Au point ou en est la pluie face au Soleil même une complète adoration de ma part ne fera pas vraiment changer les choses... XD
Au lieu de l'adorer, je la chérie dans un petit coin de mon coeur et c'est déjà pas mal ! ^^
(Je trouve très drôle ta discussion sur mes savoirs qui ressortent malgré moi dû à ma formation de prof, bien que j'ai arrêté en cours de route, et ta déformation professionnelle en psychologie où tu aimes bien modérer les propos des autres, dont les miens puisque c'est de moi qu'on parle. On est tous déformés par ce qu'on sait, c'est comme ça... XD)
9. Visiteur le 03-01-2012 à 00:43:21
Haha oui, on est compétent dans ce que l'on connait le mieux, et quand on choisit sa profession, on connait très bien son domaine.
Bah je trouve pas que tes savoirs ressortent tant que cela, c'est essentiellement des idées et réflexion que tu sort içi, oui de temps en temps, les savoirs doivent être sortis, mais je ne trouve pas cela flagrant! En tout cas tu n'est pas pédant sur ce blog, ce qui est bien, je trouve! Non c'est juste de manière générale, je sens que la connaissance est importante à tes yeux, c'est tout.^^ Une mini-analyse de ma part qui m'indique cela.
Alors comme ça t'as voulu faire prof? pourquoi as-tu décidé d'arrêter en cours de route? C'est sympa comme voit quand on aime les connaissances et les replacer!
Oui nous somme tous déformés!! C'est notre environnement d'évolution personnelle qui veut ça!^^
10. Lyokoi le 03-01-2012 à 18:06:09
Tu me rassures, j'ai toujours peur d'en dire trop au risque de passer pour l'intello de service...
J'ai failli devenir prof pour la bonne raison que je ne supporte pas les gens qui sont dans l'affirmation sans connaissance. J'adore le savoir quel qu'il soit, surtout je l'adore car il permet d'être au plus prés de ce qui est juste. Personnellement, je pense que l'injustice peut être combattue par le savoir et la connaissance. D'où ma volonté l'année dernière de devenir prof.
Mais le directeur ( affilié PS) de mon IUFM refusait la fusion avec ma fac de science (Première à la mettre effective, "icône du gouvernement" selon certain) qui avait été décidé par le gouvernement (de droite...). Étant délégué de la première promotion de la fusion, les administratifs de l'IUFM m'ont demandé de me positionner politiquement "pour" ou "contre" en prenant en "otage" la classe que je représentais. J'ai été trop vite déçu par le milieu...
édité le 03-01-2012 à 19:06:36
11. Visiteur le 03-01-2012 à 22:32:28
Oui l'affirmation sans connaissance est vraiment un comportement pitoyable, de même que l'affirmation à partir de croyance ou d'illusion prise pour vrai. De toute façon, pour moi, une affirmation péremptoire n'est
jamais bonne car je ne pense pas qu'il puisse y avoir d'objectivité absolue ou bien de justesse absolue non plus. Je suis tout à fait du même avis que toi, la connaissance comprise peut s'opposer à l'injustice.
Il est vrai que dans nos parcours professionnels nous ayons des surprises et des déception au fur et à mesure que nous avançons. Mais c'est tout de même dommage que tu ait abandonné je trouve, car si tu y réfléchis
bien, si tu ne t'étais pas engagé dans une responsabilité quelconque, si ce n'est de suivre les cours et de travailler, peut-être aurait-tu vécu tes études différemment, plus paisiblement, car après tout, d'après ce que tu
me raconte là, il ne s'agissait que des établissements de formation, le travail que tu visais ne se faisait probablement pas à cet endroit ni dans cette ambiance, je me trompe? Enfin, il est trop tard pour épiloguer là-dessus
de toute façon! Du coup, par simple curiosité, tu t'es orienté vers quoi depuis? Il est vrai que lorsque l'on aime apprendre, il y a plein de voie différentes qui peuvent être plaisante, beaucoup de porte sont envisageables.
Sinon, mis à part cela, je crois que nous avons dévié du sujet! ^^
12. Lyokoi le 04-01-2012 à 18:31:05
Oui, j'aurais pu laisser tomber mes responsabilités et ne plus gérer le problème mais les pressions ont commencé très tôt (après un mois de rentrée) donc l'atmosphère fut pourrie toute l'année... Et s'il n'y a pas cette atmosphère de travail et de respect que l'on trouve normalement, bein moi je n'y arrive vraisemblablement pas... et c'est pas faute d'avoir essayé. Mais rassure-toi ( ou non ) je ne fut pas le seul dégât collatéral, seul un tiers de la classe a pu continuer l'année suivante. Ça fait mal à leur chiffre du coup...
De mon côté, j'ai monté un projet d'entreprise avec un ami (j'en parle un peu sur ce blog justement) pendant cet année de magouille et là je fais une formation de 3 ans en alternance pour devenir webmestre et pouvoir monter cette boîte à ma sortie d'étude. Nouvelle vie, nouvelle ville, ça me fait le plus grand bien ! ^^
J'ai eu récemment cette petite réflexion sur la nature de l'humanité, je l'ai écrite pour pas la perdre et la voici donc en copier-coller:
L'être humain est domestiqué. Nous n'avons pas peur de vivre. Nous n'avons pas de crainte de sortir. Nous n'avons pas de raison de nous cacher. Nous ne sommes plus des animaux sauvages, des individus cherchant la survie...
Dans le jeu de l'évolution, l'intelligence de l'Homme a fini par l'élever. Cette intelligence qui nous a préservé ne nous sert plus. Nous avons tué nos prédateurs, nous sommes devenu le sommet d'une chaîne qui ne nous appartient pas. Nous sommes des usurpateurs. Nous sommes des esclaves de notre réussite.
Nous profitons du peu de chose que nous avons gagné alors que nous oublions quel fut le combat de nos ancêtres. Avant que le monde ne soit conquit par l'Homme, nous n'étions qu'un animal comme les autres, parmi tant de semblables. Mais nous avons gagné, nous sommes en haut maintenant.
L'équilibre de la vie ne se matérialisera que de deux manières, soit nous nous retrouverons de nouveau proie parmi les autres, et ce, à une échelle supérieure, soit nous nous enfoncerons dans nos différences et nous nous chasserons nous-même, pour retrouver cette place qui fut la nôtre, au début des temps...
Je vous avoue que cette pensée est plutôt pessimiste. Mais dans la réflexion, je préfère avoir un avenir de survie galactique face à une autre espèce envahissante qu'un joli petit coin tout en paix où l'on ne prend plus de risque et l'on se complait dans la spiritualité et l'altruisme exacerbé.
Je suis contre les guerres, contre la violence et contre tous les mauvais sentiments du monde. Mais je suis aussi contre la peur du risque et l'enfermement dans le passé...
Alors? Un avenir un peu sombre mais qui bouge, ou bien un avenir tout blanc en paix mais sans peur?
Je ne sais pas si ma vie ne sera réduite qu'à ça... Mais j'ai l'impression que c'est bien parti. Je ne fais que des projets. La plupart réalisables! Je passe à côté de ceux qui ne le sont pas, j'y pense, je les soupèse, me félicite d'avoir autant d'imagination, puis je les laisse de côté, au chaud dans les méandres de ma mémoire. Au cas où, je pourrais un jour en faire quelque chose.
Mais pour les autres, tous les autres, je veux les réaliser. Tous, parce que ces idées méritent que je m'y attarde. Faire tout ce que l'on peut avant de mourir. Réaliser tout ce que l'on a penser, tout en sachant que l'on pensera jusqu' à la fin de sa vie et qu'on aura jamais le temps de tout faire. Avec l'avenir en mouvement, de nouveaux projets s'ouvriront, et je déplorerai tout ceux que j'abandonnerai... C'est un vrai déchirement à chaque fois.
Puis-je ne vivre heureux qu'en accomplissant mes dizaines de petits bout de rêve? N'être que ce que je produis, ce que je crée? Ma curiosité créatrice me jouera-t-elle un tour au point que je mourrai de n'avoir pu tout finir?
Et le temps, et la motivation? Parce que j'ai envi de temps en temps de ne rien faire. De flâner, de lire, de dormir, de rêver, de seulement rêver. Mais même ces temps sont des moments de création profonde où mon cerveau ne s'arrête pas de crier :"Et si on faisait ça? Ce serait vraiment cool!", "Tiens, mais pourquoi je n'écrirais pas là-dessus?", "Ouah, personne n'a jamais fait ça, pourquoi je ne le ferai pas?".
Je n'en souffre pas, je suis comme ça et je l'accepte. Le jour où je ne serait plus en l'état de créer ou de transmettre, je deviendrais fou à cause de l'encombrement de mes projets dans mon esprit. Et le jour où mes forces ne pourrontplus m'aider à créer, je donnerais toutes mes idées au monde (ce que je fais déjà en partie) au cas où. Juste au cas où seulement un seul projet puisse aider ne serait-ce qu'une personne à un moment donné. Je serai heureux, non pas que cette personne ne me doivent quelque chose, mais que mon imagination puisse servir à d'autre.
Et vous, comment créez-vous?
1. irulan le 24-12-2011 à 22:10:34 (site)
Je ne crée pas. J'ai l'impression d'être dans une salle d'attente et d'attendre mon tour pour mourir. C'est flippant et frustrant aussi.
2. Lyokoi le 04-01-2012 à 18:34:09 (site)
Et pas de projets? Pas d'envie? Je ne suis limité qu'à ce que je connais, comment vis-tu ça? Tu attendrais quoi?
3. irulan le 04-01-2012 à 19:37:08 (site)
Des envies, oui. Des projets, rarement. Comme j'ai toujours l'impression que je peux mourir d'un moment à l'autre, ça me bloque. Et je le vis très mal !
Bonne année au fait ! Qu'elle se passe le mieux possible pour toi.
Je porte cette réflexion depuis peu. Après avoir subit une journée extrêmement forte en émotions, je me suis pas mal questionné sur l'origine de ces états que j'ai traversé. Il y a une chose commune tout au long de cette journée ce fut mon écoute continuelle de mon baladeur. J'ai écouté plusieurs playlists durant près de six heures. Ces playlists sont extrêmement variées, avec du classique, du métal, de la J-pop, de la variété, du rock, un peu de Hip-hop, et du celtique aussi. Des morceaux doux, des morceaux puissants, des morceaux rapides, d'autres très lents, des clairs, des obscurs, de tout quoi...
C'est en rentrant chez moi, dans le train, que je me suis dit que la musique que j'écoutais m'avait vraiment conditionné. Je broyais du noir quand un morceau issu d'une bande originale de film (The Social Network pour les curieux!) se mit à l'écoute. Je revécu la scène du film, le début, où tout ne faisait que commencer, et j'ai alors arrêté de ruminer.
Ce morceau m'a clairement changé l'état d'esprit du moment, et cela de manière radicale et définitive. Je pense qu'il doit être possible de changer l'état d'esprit des gens rien qu'avec la musique. J'ai déjà vu des voiture qui sont programmées pour passer de la musique douce lorsque le conducteur était énervé d'après un calcul de la conduite et du niveau sonore dans l'habitacle. Pourquoi ne trouve-t-on pas de la musique partout où les gens ont mal? Un peu de musique d'ambiance dans une chambre d'hôpital, ou dans les maisons de retraite, je suis sûr qu'il existe de la musico-thérapie mais j'ai sincèrement l'impression qu'on sous-estime très souvent cette chose si influente!
"Sauvé par la musique..." quelle classe...
Commentaires
1. Visiteur le 08-01-2012 à 11:02:58
Salut!
C'est vrai que ce thème là n'est pas souvent abordé, pas assez à mon avis en fait, car ce monde reflète ce que notre société se refuse d'admettre, une sorte d'échec.
Si tu me permet, j'aimerais donner ma vision des choses, de manière la plus concis possible je l'espère! ^^
Tu parle beaucoup de morale dans cet article, de bien de mal, de bon et droit chemin, de sagesse etc. mais, mis à part mon tempérament modérateur, je trouve ces notions et cette vision un peu gentillet et simpliste. Attention, le prend pas mal, je pense juste que l'on peut encore continuer ou pousser la réflexion un peu plus loin, sans pour autant tomber dans la philosophie pure et dure. Je sais plus si je te l'ai écris un jour ou pas sur ton autre blog (d'ailleurs j'ai posté un commentaire sur le troisième: http://je-suis-intelligent.vefblog.net/derniers_commentaires.php, oui je sais je suis à fond en ce moment! ^^) mais les notions morales de bien et de mal, sont pour moi, de plus en plus floues, car tout dépend de l'échelle à laquelle on observe l'acte. En fait, je pense qu'il n'y que ce qui est bon ou mauvais pour sa propre évolution, que l'on puisse catégoriser ainsi, car dans l'absolu, comment savoir ce qui bien ou mal? Un exemple: des chasseurs ont éradiqué les loups d'une région boisée, ce qui a permit de sauver les moutons du coin, et permet aux cervidés de prospérer. Malheureusement ces cerfs se frottent les bois sur des troncs d'arbres jeunes qui périssent, et sur un moyen-long terme, la forêt régresse petit à petit. Au bout d'un moment l'Homme, ayant compris ce qui va pas, réintroduit le loup, ce qui permet de stabiliser les cerfs et de conserver cette forêt qui revient petit à petit. Alors, au final comment qualifier ce qui est bien ou pas? Selon quelle recul de la situation pouvons-nous dire ce qui est moral L'ambiguïté est trop présente à mon goût pour qualifier les choses de cette façon, même si les actes en eux-même semblent inhumains et issus d'une personne dérangée, c'est juste un jugement de valeur sans réelle valeur
Ensuite, un "déviant" si nous devions les appeler ainsi, ne devient pas ainsi essentiellement à cause de l'éducation, des valeurs ou même de l'accès à la culture. Il y a une génèse de ce type de comportement et c'est plus les raisons du crimes et sa génèse dans le "crimier" (^^) qui sont à prendre en compte, dans ce que tu dis, plutôt que son passé éducatif ou son accès aux connaissances, même si cela conditionne déjà un terrain plus ou moins propice psychologiquement parlant à cela. Mais à partir du moment ou n'importe qui peut potentiellement devenir "déviant" et être nocif, c'est les raisons de cet état de fait qui sont importantes, selon moi, son éducation ou ses connaissances ne sont que des aspects secondaires je dirais, en arrière plan. Si le crime est pationnel par exemple, que le crime a été fait suivant un instinct de destruction, une émotion irréfléchie etc. Cela n'est pas du ressort de la réflexion, de l'analyse, le coupable ne saura pas justifier son geste avec des arguments, des idées, c'est de l'émotion, rien de pensable en fait. Donc dans son cas, s'il réfléchis, avec la tête calme, aux conséquences, il regrette déjà, peu importe son origine sociale, ou son éducation, ou ces connaissances. Pour dire autrement, le fait est le fait, mais la manière dont cela a été fait et vécu par le coupable, ainsi que ses raisons, font fortement claquer les frontières que tu as présenté là. Le remord ne dépend pas nécessairement de sa propre morale, mais plutôt de sa sensibilité humaine ou sa compassion, et cela ne s'apprend
pas par les mots, mais s'apprend par la vie, selon moi toujours.
Après, je comprends très bien l'exemple que tu as donné dans le 4e §, qui est un exemple extrême, mais qui existe malheureusement. A partir de cet exemple, ce que tu explique est intéressant. Pour ce qui concerne leur redressement, l'approche que tu donne part d'un bon sentiment, mais je doute qu'elle ait un réel effet durable, surtout si on prend en compte l'âge de ces personnes. Pourquoi? Parce que la connaissance n'apporte pas la sagesse en elle-même, elle y contribue d'une certaine manière, mais je pense que la sagesse s'acquiert plutôt par le raisonnement sur les observations et la logique, et elle devient importante avec le temps et la maturité. Combien de vieilles personnes avons-nous rencontré, qui étaient sages, sans pour autant avoir appris plein de choses, mais qui ont vécu et compris beaucoup de choses par elles-même? Ces personnes sages, sont bien souvent celles qui ont gardé le goût des choses simple et essentielles, elles ont les pieds sur terre. Je comprends ce que tu veux dire par ton approche,mais inculquer, des clefs comme tu dis, a moins d'impact que si ces clefs ils les trouvaient tous seuls, simplement avec un "penseur" qui leur pose des questions qu'il oriente petit à petit, sans apport véritable de connaissance vers ce que l'on pourrait nommer un comportement viable dans la société. Une sorte de coaching personnel semi-directif. Donner des clefs c'est une chose, encore faut-il savoir les utiliser en les ayant bien assimilées. En fait inculquer des informations qu'on les aide à digérer en quelque sorte, elles sont déjà machées, c'est limite dogmatique, c'est proche d'une religion même! Cela ne leur montre pas leur erreurs ni leurs causes, et ça ne les aide pas à contrecarrer leurs pulsions, qui d'ailleurs ne doivent pas être contrecarrée mais décortiquées, comprises, transformée et finalement canalisées. Les amener à comprendre les tenants et aboutissant logiques de leur comportement, leur montrer ou sa coince, ils le comprennent, et quand ils se mettent a chercher comment faire pour s'améliorer alors c'est déjà un pas énorme! Les 3/4 du travail sont fait! Expliquer les lois, la philosophie, penser sur ces réflexions, oui c'est joli, on peut comprendre la logique et les approuver même, mais si l'on n'éteint pas le feu bouillonnant de haine (émotion), de peur, de solitude ainsi que sa source, alors cela ne sert à rien! J'ai rencontré des personnes que j'aurais pu qualifier de bonnes dans le fond, c'était des personnes bien intentionnées, comme toi, tout allait bien... jusqu'au jour où un évènement grave arrive dans leur famille et les chamboule un peu psychologiquement, et cela ne se voit pas toujours. Après ce chamboulement, tu peux chercher à les raisonner sur ce qu'ils ont fait, veulent faire ou prévoit de faire, mais cela n'y change rien si tu ne cherche pas à résoudre leur désordre psychologique.Donc pour moi, ton approche est bonne, mais en faisant intervenir des psychologues, psychothérapeutes ou des coach personnel etc. Oui là ce serait un bon coup de pouce de la société, une entraide utile et prometteuse. Je pense que tout le monde a accès à la réflexion, s'il le souhaite, c'est pas un problème en soi. Ce qui est plus délicat, car on n'en a pas l'habitude, c'est d'accéder à la connaissance de nous-même, et c'est cela qui nous fait prendre réellement conscience de ce que l'on a fait jusqu'à présent et qui peut nous donner des moyens de changements positifs, quels qu'ils soient. Les cartes dont tu parles, ne sont pas la compréhensions de la morale, de la philosophie, des lois et leurs assimilations, mais les outils pour s'auto-diriger.
Après cela, s'il y a récidive, la sanction doit être alourdie je pense, oui. Donc pour répondre à ta question, car je suis finalement toujours aussi bavard, je ne pense pas que l'on puisse forcer des détenus à suivre la voie de la sagesse, mais je pense qu'on peut proposer de l'aide et des outils pour qu'ils puissent eux-même redécouvrir la sagesse et la paix. Il est plus utile, à mon avis, de les voir plus comme des personnes malades qui ont besoin d'une aide (pas n'importe laquelle, bien ciblée) que comme des "déviants" à qui il faut montrer la droiture.
Voilà, c'était le point de vue du Visiteur!^^
A bientôt!
PS: tu as de la lecture sur l'onirothèque... ^^
2. Lyokoi le 04-02-2012 à 16:30:07 (site)
Mouahahah, je l'avais oublié ce commentaire... XD
Après relecture de mon article et de ton commentaire, on peut en venir à l'idée qu'on devrait proposer un psychologue à chaque détenu, non? (Et pas qu'à eux! XD)
Ce serait du palliatif, mais ça aura sûrement plus de chance de marcher que le système actuel qui, selon moi, responsabilise au maximum ces gens mais qui en même temps les oublis du mieux qu'il peut (On a "fraternité" dans notre constitution, non?)...
3. Visiteur le 05-02-2012 à 18:11:51
Oui c'est ça. Le système actuel n'entre pas, à mon avis, dans cette réelle démarche d'accompagnement, mais oui, plutôt dans la tentative d'oubli. Je pense que les maisons de détentions, pourraient devenir des maisons de correction personnalisées.
Ouaw, le plus court message que j'ai du poster! ^^